Je n'ai pas vu d’échafaudage intéressant dans le coin, mais j'ai vu une annonce d'occasion sur la région parisienne. Pour m'éviter un voyage pour voir la bête, Patrice est passé et me donne son retour positif.
Je commence donc le mois par un aller-retour à Paris pour aller le chercher avec un utilitaire que j'ai loué. Ca me reviendra au prix d'une location. Du coup, ça va moins me mettre la pression sur le chantier de la façade et je récupèrerai aussi des sous à la revente.
Il me servira également pour faire mon ouverture supplémentaire que j'ai prévu sur le pignon. Petite surprise tout de même, il faut faire trois sites différents pour récupérer l’échafaudage et c'est les bouchons. Étant arrivé chez le vendeur à 14h, je ne sortirai de la région qu'à 19h. C'est raté pour le déchargement prévu le soir même avec Manu. Il m'aidera avant d'aller bosser le lendemain matin vu qu'il faut que je rende la camionnette.
S’ensuit une semaine de congés pendant laquelle Marie-Laure viens me porter main forte.
Pendant cette semaine, j'ai pour objectif de finir les enduits terres / paille / chaux à l'étage.
Je vais avoir de l'aide qui va se relayé. André et Dany viendrons une journée. Armel, Pierre-Olivier et Jean-Baptiste un autre jour. Et Marie-Laure le reste du temps.
A la fin de la semaine, le pignon ouest est fini.
Et une partie du mur Nord.
Il en reste encore à faire, mais ce sera pour plus tard. Maintenant la priorité est de préparer la façade pour le chantier participatif prévu fin juin. Parce que là, il y a du boulot et il faut que ce soit prêt.
En premier lieu une ouverture à faire sur le pignon. Comme le devis que j'ai eu était un peu trop salé à mon goût, je m'y colle. Et en plus ça me motive bien. Cependant, je prend mes précautions et ne me précipite pas.
Manu, m'aidera à monter l'échafaudage sur le pignon. Pour une première, je dois dire qu'on s'est bien débrouillé. Une demi journée pour le montage. Il ne me reste qu'à le fixer.
Ensuite, je protège bien avec des palettes mon plancher intérieur. Pour parer à d'éventuelles chutes de pierre imprévues. Vous noterez aussi la palette verticale pour protéger le conduit.
De même, à l'extérieur, je protège mon plancher d'échafaudage et ma porte fenêtre.
Une fois ces préparatifs réalisés, je peux commencer à enlever les premières pierres. Et à ouvrir le mur de part et d'autres afin de pouvoir étayer.
Je tombe sur quelques belles pièces. Là j'ai de la chance, c'est à niveau pour la poser sur les cuisses afin de ne pas trop solliciter le dos.
Ensuite, je la fais tomber au sol.
Environ deux grosses journées de travail pour en arriver là :
J'ai réussi à démonter en conservant une grande partie de l'enduit que nous avions fait l'année précédente. J'attends le dernier moment pour le défaire.
Voici les pierres et la terre sortis du mur.
Je refais un aller-retour en région parisienne pour changer des montants d'échafaudage qui ne s'adaptaient pas bien. Par la même occasion , je récupère des montants qui partaient à la décharge. Ça va me permettre d'échafauder tout le tour pour les enduits. Pour ça, il faudra tout de même que je fabrique de nouvelles clavettes qui n'existent plus et que j’achète quelques pieds supplémentaires.
Avec l'aide de Marc, je charge dans la remorque les pierres destinées à être coupées pour faire les jambages de mes fenêtres.
Une fois que j'ai préparé la partie basse, il faut monter la première pierre d'appui. J'ai recherché un palan en location, ou par connaissance sans succès. Je tente donc un mouflage avec deux poulies, restant infructueux. Même avec un petit treuil manuel, je lève à peine la pierre du sol. Calculs fait depuis la densité du granit, elle doit faire environ 200 kg...
Je relance Manu qui fini par me dégoter un palan chez un copain. Nous monterons donc, Marc, Manu et moi la première pierre. Bien entendu, il faut procéder par paliers successifs et ça prends tout de même un bon moment.
Une fois la pierre prête à poser, je fais une béto pour le mortier. Une fois le mortier en place, nous n'aurons pas le temps de poser la pierre, un gros orage s'étant déclaré. Nous nous mettons donc à l’abri. Nous n'aurons que quelques gros grêlons alors qu'à 10 km, il y en aura une bonne dizaine de centimètres. Et par la suite, nous perdrons 5 étangs sur la commune dû aux ruptures de digues.
De notre côté, une fois l'orage passé, nous pouvons reprendre et poser cette pierre après avoir retravaillé notre mortier qui commençais à prendre.
Et voilà l'appui posé.
Maintenant, il faut que je fasse couper les jambage. J'ai vu une devanture de tailleur de pierre à Semur, or arrivé sur place, c'est fermé. En fait, la personne a stoppé son activité et je rentre avec mes pierres bredouille. En l’appelant au téléphone, il me réoriente vers un artisan de ma commune. Il me fera le travaille assez rapidement mais sans doutes pour un tarif de "parisien". Ce qui m’incitera à changer mon immatriculation. De plus, trois ponts routiers étant fragilisés par les ruptures de digues, les routes sont fermées et il me faut faire 20km de toute petite route au lieu de 5 pour aller au centre.
En attendant, que les pierres soient découpées, je libère le tour de la maison et dois déménager un tas de paille que j'avais stocké côté nord.
En voilà des avancées significatives !
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