mercredi 22 février 2017

Août 2016 : cloison SDB, évacuation des eaux pluviales et finitions façade.

Une fois n'est pas coutume, je m'accorde une semaine de congés hors du chantier à Ailefroide avec le club d'escalade.

En ce qui concerne le chantier, j'y consacre aussi une semaine de congés.
Je vais avancer sur la cloison de la salle de bain en terre/paille/chaux. C'est laborieux et long. La fin de la première partie.



Puis, j'attaque la seconde partie avec une autre technique. Je met des liteaux pour monter mon enduit de part et d'autres. C'est mieux mais toujours long.



Puis il faut attendre que ça prenne avant de continuer.

Je passe à l'évacuation des eaux pluviales qui, pour le moment, se déversent dans des poubelles et le trop plein fini au sol. C'est à faire rapidement, maintenant que j'ai une belle façade, pour éviter que les eaux remontent dans mon mur par capillarité.

Au pied de mon premier chéneaux je vais mettre un regard. Malheureusement, mauvaise pioche, je tombe sur une grosse pierre.



Elle va m'occuper quelques jour pour la casser au burin. Je ne fais pas plus de deux heures à la suite...

Pour me reposer du burin, je fais des finitions à l’extérieur pour pouvoir démonter les échafaudages. Je huile les planches que j'avais laissé à l'état brut. Et, sur le pignon, je démonte la partie haute de l'échafaudage devenue inutile. Il faut donc que je rebouche les trous de fixation et que je fasse aussi des reprises de badigeon.



Enfin, j'arrive à mettre le premier regard en place après avoir fait le trou pour mettre mon raccord à la disqueuse.




Et je continue en faisant une tranchée pour passer le tube d'évacuation.


Bien entendu, il faut qu'il y ait de la pente pour que ça s'écoule ;-)

Du côté nord, j'aurai moins à buriner.


Puis je continue la tranchée. Il faut que je reprenne celle que nous avions faite avec Paul et Ronan, elle n'est pas assez profonde pour avoir de la pente.


Et voilà avec les tubes d'évacuation. Pour les couder, je chauffe à l'aide d'un décapeur thermique afin de pouvoir suivre la tranchée.


Et je mets du mortier autour des regard pour que ça ne bouge pas.









lundi 20 février 2017

Juillet 2016 : fin de la façade et enduits intérieurs.

Sur le chantier façade, j'ai du rab. Soit, ça me servira pour faire la pose des terres cuites.
Pour bien finir la semaine et commencer le mois de juillet, je fais un peu de manutention pour commencer à ranger tout ça et pour être sûr de passer une bonne nuit ;)
Je rentre donc la chaux à l’abri dans ma future chambre, soit une tonne.



Je met également du sable qui était en vrac dans un big bag 1m3 (environ 1,5 tonne).

Le week-end, Patrice me fait la surprise de venir m'aider. Ça tombe bien, on va pouvoir finir la façade nord. Chose que nous ferrons entre samedi et dimanche. Voilà le résultat.



On fera également quelques finitions comme les joints de mon seuil de porte fenêtre.




Et comme il reste du temps, on fini par mettre le reste de sable en big bag (un peu moins de deux). Voilà tout est rangé.



Le lundi, je ferai quelques finitions, comme passer la taloche éponge sur l'enduit, le brossage du seuil...

J'ai aussi posé quelques jours de congés pendant les-quels je fais des enduits terre/paille/chaux à l'étage. Seul, c'est assez long, ça me prend 2 heures par béto. Une heure pour la préparer, monter le tout à l'étage et à nettoyer pour qu'elle ne s'encrasse pas trop avant la suivante. Une heure pour l'appliquer sur le mur. Là sur la partie foncée, il y en a trois, une journée de boulot.



La première fois que j'ai fait 4 bétos dans la journée j'étais cassé physiquement, je limite donc à trois par jour. Ici il y a 2 jours de boulot.



Je commence aussi à enlever les protections en façade qui ne sont plus utiles.
Sur l'enduit de façade, je vais mettre un badigeon et procède à des essais de teintes.




Je me promènerai avec mes teintes pour comparer aux façades récentes que je vois autour de moi. Ce n'est pas facile de se faire une idée du rendu sur une si petite surface. Je me décide donc pour la teinte claire et prépare mon badigeon.
Une fois pesé, je mélange les pigments.



on ajoute ensuite le sel d'alun, là ça mousse et ça prend du volume.



Pour finir, je mélange à l'eau et à la chaux dans une grande poubelle.


Et voilà le tout mélangé est prêt à être appliqué avec l'échantillon du rendu. Je prépare la quantité suffisant pour tout faire afin d'avoir la même teinte partout.




Juste après l'application, c'est assez foncé mais il faut attendre un peu pour voir la teinte finale.


Une fois sec c'est plus clair



J'aurai également la visite quelques jours de Paul et Ronan. Ils me rangerons les tuiles que j'ai démonté il y a un moment, mais qui dérangent pour faire passer l'évacuation des eaux de pluie. Il faut aussi pousser quelques pierres avant de faire la tranchée. Les voilà à l’œuvre. Nous avons constitué des rangements avec des palettes.



Et voilà la tranchée qu'ils ont fait pour l'évacuation des eaux de pluie. Au bout, un puits perdu pour qu'elles s'infiltrent.



Pendant ce temps, je prépare des banches pour faire ma cloison de salle de bain ainsi que des liteaux pour que ça tienne en place. Je vais la remplir de terre/paille/chaux.
Pour tout dire, j'ai choisi des banches beaucoup trop légères. Une fois que je rempli, ça les gondole, je dois renforcé le tout avec des liteaux pour limiter les dégâts. Pour la suite, je décide de procéder comme pour les enduits muraux par couche plus fine.



Avec une journée de travail en plus. Ce n'est pas glorieux, l'enduit est attiré par la gravité et a tendance à laisser des espaces en haut...

















vendredi 17 février 2017

Juin 2016 : Fin de l'ouverture, préparation et enduits de la façade.

Ce mois ci, il faut envoyer ! La façade doit être préparée pour le chantier participatif prévu le dernier week-end du mois.
Je commence par une semaine de congés et pose également les 2 jours précédant le chantier. Cela ne m'empêche pas de faire de grosses journées.
Pour commencer, je fini mon ouverture. Ayant récupéré les pierres découpées.

Manu m'aidera à monter les plus grosses et à les poser.



Pour les petites, je peux le faire seul, elles ne sont pas trop lourdes. Et voilà les jambages posés.




Marc passera m'aider et on fera de la maçonnerie à l'intérieur et sur le pignon pour boucher les trous. On montera également l' échafaudages en façade sud.

Pour découper les linteaux de mon ouverture dans les vielles poutres, j'ai acheté une tronçonneuse. Cependant, n'en ayant jamais utilisé et la notice étant peu explicite, Manu m'aidera à la démarrer. Non sans une "petite" suée.

Voilà le linteau extérieur posé et le trou presque rebouché. Je conserve l'étai tant que je n'ai pas posé le linteau intérieur et rebouché en grande partie.



Et voilà la partie intérieur avec une fenêtre provisoire.



Marie-Laure m'aidera à brosser la façade nord qui est toute moussue après avoir monté la dernière partie d'échafaudage.



Nous protégerons également toutes les menuiseries, les zincs et les planches du toit contre les projections d'enduit. Ça donne un certain style. Pour ça j'ai pris de la bâche transparente pour qu'il fasse jour.

Ensuite, nous ferons le gobetis sur le pignon après avoir remis les plateaux d'échafaudage en place et démonté les palettes de protections de la baie vitrée. J'ai commencé par le haut pour éviter d'avoir à faire ça seul (ce qui aurait nécessité de nombreux aller-retours).
Voyez le résultat. C'est tout blanc.


Cependant, je me suis rendu compte que le gobetis n'accrochait pas sur la bande de ciment que j'avais laissé, disons le, par fainéantise. Donc, j'ai cassé ce ciment au burin pour que mon enduit ait une bonne accroche.



Et bien entendu, il faut reboucher le plus gros à la chaux.

En y regardant de plus près, sur la façade sud, il existe aussi pas mal de ciment caché sous la mousse. Et hop opération punitive au burin. Je creuse aussi les joints qui ont étés fait par le maçon pour avoir un rendu homogène. Ça fait pas mal de vide par endroit.



Côté nord, il reste le gobetis à faire et à reboucher les joints qui sont creusés ou inexistant.
Le gobetis, ça va assez vite avec une tyrolienne. Pour cette partie, ça m'a pris une demi journée seul. Ça fait les bras tout de même.



Cependant, il faut brosser sans tarder les grosses pierres qu'on souhaite laissé apparentes. Une fois pris c'est bien plus long.

Sur le pignon, je me décide aussi à enlever les bois qui maintenaient l'ancien appentis. Il traversent quasiment le mur et ça fait du boulot de rebouchage.



Et voilà le week-end chantier participatif qui arrive. Une journée n'est pas trop pour débarrasser les gravois, recevoir les appros, louer une béto, faire les courses alimentaire, préparer la grange pour recevoir tout ce petit monde, arroser les murs. Ça fait 11 personnes à nourrir en tout. Marie-Laure gère l'intendance comme d'habitude.
Ça fait un peu de camelote.



Début du chantier après le petit café présentation, le briefing et la démo.




Et le dimanche soir voilà où nous en sommes.

La façade sud en pierre vue.



Le pignon enduit.


En revanche, il reste du boulot côté nord.

Le lundi, Fanny revient m'aider à nouveau. Nous ferons les finitions sur le pignon et la partie plus fraiche à droite côté nord.



Il me reste quelques soirée pour faire le rangement du chantier et finir la brouette de terre / paille / chaux non appliquée (nous en avons utilisé pour combler les espaces le long de planches en haut de la façade sud).

Là, ça commence à ressembler à une vraie maison.



dimanche 5 février 2017

Mai 2016, des enduits et une ouverture.

Je n'ai pas vu d’échafaudage intéressant dans le coin, mais j'ai vu une annonce d'occasion sur la région parisienne. Pour m'éviter un voyage pour voir la bête, Patrice est passé et me donne son retour positif.

Je commence donc le mois par un aller-retour à Paris pour aller le chercher avec un utilitaire que j'ai loué. Ca me reviendra au prix d'une location. Du coup, ça va moins me mettre la pression sur le chantier de la façade et je récupèrerai aussi des sous à la revente. 
Il me servira également pour faire mon ouverture supplémentaire que j'ai prévu sur le pignon. Petite surprise tout de même, il faut faire trois sites différents pour récupérer l’échafaudage et c'est les bouchons. Étant arrivé chez le vendeur à 14h, je ne sortirai de la région qu'à 19h. C'est raté pour le déchargement prévu le soir même avec Manu. Il m'aidera avant d'aller bosser le lendemain matin vu qu'il faut que je rende la camionnette.

S’ensuit une semaine de congés pendant laquelle Marie-Laure viens me porter main forte.
Pendant cette semaine, j'ai pour objectif de finir les enduits terres / paille / chaux à l'étage.
Je vais avoir de l'aide qui va se relayé. André et Dany viendrons une journée. Armel, Pierre-Olivier et Jean-Baptiste un autre jour. Et Marie-Laure le reste du temps.

A la fin de la semaine, le pignon ouest est fini.


Et une partie du mur Nord.


Il en reste encore à faire, mais ce sera pour plus tard. Maintenant la priorité est de préparer la façade pour le chantier participatif prévu fin juin. Parce que là, il y a du boulot et il faut que ce soit prêt.

En premier lieu une ouverture à faire sur le pignon. Comme le devis que j'ai eu était un peu trop salé à mon goût, je m'y colle. Et en plus ça me motive bien. Cependant, je prend mes précautions et ne me précipite pas.

Manu, m'aidera à monter l'échafaudage sur le pignon. Pour une première, je dois dire qu'on s'est bien débrouillé. Une demi journée pour le montage. Il ne me reste qu'à le fixer.


Ensuite, je protège bien avec des palettes mon plancher intérieur. Pour parer à d'éventuelles chutes de pierre imprévues. Vous noterez aussi la palette verticale pour protéger le conduit.


De même, à l'extérieur, je protège mon plancher d'échafaudage et ma porte fenêtre.





Une fois ces préparatifs réalisés, je peux commencer à enlever les premières pierres. Et à ouvrir le mur de part et d'autres afin de pouvoir étayer.



Je tombe sur quelques belles pièces. Là j'ai de la chance, c'est à niveau pour la poser sur les cuisses afin de ne pas trop solliciter le dos.


Ensuite, je la fais tomber au sol.


Environ deux grosses journées de travail pour en arriver là :


J'ai réussi à démonter en conservant une grande partie de l'enduit que nous avions fait l'année précédente. J'attends le dernier moment pour le défaire.

Voici les pierres et la terre sortis du mur.


Je refais un aller-retour en région parisienne pour changer des montants d'échafaudage qui ne s'adaptaient pas bien. Par la même occasion , je récupère des montants qui partaient à la décharge. Ça va me permettre d'échafauder tout le tour pour les enduits. Pour ça, il faudra tout de même que je fabrique de nouvelles clavettes qui n'existent plus et que j’achète quelques pieds supplémentaires.

Avec l'aide de Marc, je charge dans la remorque les pierres destinées à être coupées pour faire les jambages de mes fenêtres.

Une fois que j'ai préparé la partie basse, il faut monter la première pierre d'appui. J'ai recherché un palan en location, ou par connaissance sans succès. Je tente donc un mouflage avec deux poulies, restant infructueux. Même avec un petit treuil manuel, je lève à peine la pierre du sol. Calculs fait depuis la densité du granit, elle doit faire environ 200 kg...
Je relance Manu qui fini par me dégoter un palan chez un copain. Nous monterons donc, Marc, Manu et moi la première pierre. Bien entendu, il faut procéder par paliers successifs et ça prends tout de même un bon moment.
Une fois la pierre prête à poser, je fais une béto pour le mortier. Une fois le mortier en place, nous n'aurons pas le temps de poser la pierre, un gros orage s'étant déclaré. Nous nous mettons donc à l’abri. Nous n'aurons que quelques gros grêlons alors qu'à 10 km, il y en aura une bonne dizaine de centimètres. Et par la suite, nous perdrons 5 étangs sur la commune dû aux ruptures de digues.
De notre côté, une fois l'orage passé, nous pouvons reprendre et poser cette pierre après avoir retravaillé notre mortier qui commençais à prendre.

Et voilà l'appui posé.


Maintenant, il faut que je fasse couper les jambage. J'ai vu une devanture de tailleur de pierre à Semur, or arrivé sur place, c'est fermé. En fait, la personne a stoppé son activité et je rentre avec mes pierres bredouille. En l’appelant au téléphone, il me réoriente vers un artisan de ma commune. Il me fera le travaille assez rapidement mais sans doutes pour un tarif de "parisien". Ce qui m’incitera à changer mon immatriculation. De plus, trois ponts routiers étant fragilisés par les ruptures de digues, les routes sont fermées et il me faut faire 20km de toute petite route au lieu de 5 pour aller au centre.

En attendant, que les pierres soient découpées, je libère le tour de la maison et dois déménager un tas de paille que j'avais stocké côté nord.

En voilà des avancées significatives !