samedi 6 décembre 2014

Les avancées d'octobre

En octobre, j'ai levé un peu le pied sur le chantier. La toiture m'ayant pris pas mal
d'énergie ces derniers mois.
Côté toiture, j'ai fait le solin côté nord et fixé les gouttières. J'ai aussi mis le bout de rive côté nord :


Ensuite, j'ai fait le seuil de la porte d'entrée. J'ai donc commencé à démonter ce qu'il y avait :


Ensuite je mets une couche de grosses pierres de soutènement :


Comme je n'ai plus assez de pavés, j'utilise l'ancienne pierre de seuil. Par contre, il faut la tailler
pour qu'elle puisse rentrer (puisqu'elle est disposée différemment).

Comme elle fait sont poids, pour la remettre, j'utilise la poulie afin de la poser en place délicatement.


Ensuite je met des pavés côté intérieur.

Une fois que tout est sec, on peut faire les joints et reniveler :





J'ai également quelques menus travaux d'étanchéité à faire sur la caravane, ayant une fuite qui s'est déclarée. Ca goute sur le lit, pas super agréable... Il m'a fallu refaire les joints des lucarnes. Par chance, les abeilles découvertes en fin d'été ont perdu de la vigueur et je peux déménager les dernières habitantes sans résistance.

J'ai entrepris le rangement du chantier et le tri du tas de pierre.

Je met les grosses de côté. J'ai de la chance Cyrille est venu me donner un coup de main. On a fait aussi un voyage à la déchetterie pour vider une remorque de gravas.

Il y a aussi des activités de jardinage comme le ramassage de noix, arrachage de lierre et de ronces...

Et dernière activité moins physique mais importante, c'est la prospection pour les menuiseries.



lundi 24 novembre 2014

Opération toiture (septembre)

Donc en septembre que s'est-il passé sur le chantier ? Disons qu'il y a toutes les finitions à faire.
J'ai posé les couloirs côté sud. Sur le pignon avec les coupes :

Après la pose d'une planche de support, je suis opérationnel pour poser la rive en zinc. Voilà le résultat :

Ensuite, il y a la sortie de toit à poser. Bien entendu, ça ne va pas comme prévu. Petite surprise en découpant le pare pluie, un léger décalage :
En fait, je suis décalé d'une demi-tuile. Je n'avais pas pensé à ce "détail". Heureusement j'ai de la marge de manœuvre, mais il me faut démonter les chevrons qui vont supporter le conduit de l'intérieur pour les décaler. Et pour faciliter la chose, j'ai vissé les liteaux sur le support à déplacer.

Je centre l'ensemble sur l'orifice de sortie à l'aide de fil à plomb (ou à pinces) :

Et je met en place le conduit de sortie de toit. Tout ça fait les pas mal d'exercice quand on est seul. Comme il faut par moment être à l'intérieur, par moment à l'extérieur et que je ne suis équipé que d'une échelle.

Le petit manège consiste à descendre l'échelle qui est à l'intérieur, la mettre à l’extérieur, monter sur le toit. Et opération inverse. Et comme ça ne se passe pas comme prévu, il faut faire la manip un certain nombre de fois...

Mais bon j'y suis arrivé tout de même :


Après ça, je me suis attaqué à la pose des velux. Là c'est un peut la même histoire d'aller retour, sauf je n'ai pas à déplacer l'échelle, je peux me satisfaire de l'échafaudage ou d'une plateforme aménagée à l'intérieur. Mais quand je verrouille le velux de l'intérieur et que je dois l'ouvrir de l'extérieur ça fait gagner un voyage... de même que quand je pose des pièces sur la vitre à l'horizontal et que je la fais basculer, je vous laisse imaginer où elle finissent.

Le premier velux posé :

Il reste à poser les couloirs et couper les tuiles. Ce qui est fait :
Vu de l'intérieur

Pour le second, j'ai fait une plate forme de travail plus facile à mettre en place que de déplacer l'échafaudage :




Une fois le dormant mis en place, je hisse l'ouvrant au bout d'une corde. Et là je fais bien attention de ne pas casser la vitre en mettant l'ensemble en place.

Et voilà la vue d'ensemble :

Pour ce qui est du versant nord, c'est quasi fini.

Je m'attelle à finir le côté sud. Il reste à poser les couloirs et solin contre le mur mitoyen. Comme je ne l'ai pas fait dans l'ordre c'est plus long à faire.

Premièrement je démonte les premières tuiles et découpe les liteaux le long du mur pour pouvoir refaire un mur plan.


Étant donné l'espace, je me frotte régulièrement contre le granit. Ça gratte un peu ;)
Ensuite il faut décaler le premier contre liteau pour pouvoir glisser le couloir. Fixer les bandes à solin. Et reprendre les découpes de tuiles.

J'ai également fait la pose et la fixation des tuiles de faitage, vous avez déjà vu cette photo si vous avez suivi :

Pour ce qui est purement toiture, il reste une petite finition mais il me manque une rive en zinc pour recouvrir cette partie :

Pour finir le mois, je mets en place les gouttières. Mes dernières montées intensives sur l'échelle.
Il reste à les fixer mais je veux voir le comportement lorsqu'il pleut sans soudure au niveau des raccords. Je me laisse la possibilité de les démonter facilement.




jeudi 13 novembre 2014

Operation toiture (août)

Alors au mois d'août que s'est-il passé ?

La météo étant incertaine, je décide de monter à nouveau un chapiteau pour pouvoir finir de mettre la paille sur les derniers caissons malgré ces aléas.

Seul, l'opération est délicate il me manque un ou deux bras pour tenir et visser les éléments. Je monte donc la structure à plat pensant pouvoir la hisser ensuite par rotation. Or, si tous les éléments sont assez légers l'ensemble fait sont poids et il m'est impossible de monter l'ensemble. Manu viendra me donner un coup de main pour finir de le mettre en place. Mais on aura dû démonter en partie car c'est trop lourd même pour deux.

Et comme on est deux on a même le temps de remplir 3 caissons de paille.
On aura aussi le temps de préparer le dernier caisson en comblant les espaces entre le mur et les planches avec un mélange paille chaux.

Alors comme je vous ai dit le temps est incertain et mon chapiteau n'aura pas eu raison de l'orage de la nuit.

Tout ça pour ça ! Hé oui... Heureusement, j'ai tout de même bâché sous le chapiteau.
Manu m'aidera encore pour défaire le mikado.

Je reprend le bourrage de paille des espaces à combler lors de créneaux météo favorables.

Il faut également maçonner le mur pour qu'il fasse un support lisse pour la pose des couloirs. Je ne l'ai pas fait tout de suite sur le premier pan et il va falloir le faire plus tard (mais c'est plus long de le faire après).

Je met une planche et coule ma chaux par derrière en la vibrant.


Il faut également recouvrir la paille d'argile avant de plancher.

Je fini également la préparation du dernier caisson par la pulvérisation de kaolin. Comme ça nous allons pouvoir le combler de paille dès l'arrivée de ma nouvelle équipe.

Dès l'arrivée de Marie-Laure, Camille et Bob on s'affaire à monter les derniers ballots en faisant la chaine.
En pleine action :
Le petit outil posé sur la paille s'appelle un persuadeur. C'est utile pour faire rentrer les bottes. Un gros marteau pour la paille en quelques sortes.

Une petite pause :

Une fois tout monté, c'est rapide à 4, il faut combler tous les interstices :


Puis enduire d'argile bien entendu.

Maintenant on laisse sécher avant de plancher. Mais c'est moins rapide quand la météo est médiocre.
En attendant, et comme je n'ai pas besoin de tout le monde pour le toit, Camille et Bob nettoient le hérisson commencé cet hiver qui s'est rempli de paille.




On stocke également le surplus de paille (pris par sécurité) dans la grange. Ca commence à bien se dégager le chantier.

Une fois l'argile sec, on finit de plancher, certains s'affaire sur le toit :

Et d'autres découpent les planches à la côte :

Et voilà c'est fini de plancher :





Il reste à tout recouvrir de kaolin :

On attend que ça sèche avant de mettre le pare pluie.

Alors là, ce n'est pas une mince affaire. Et oui même sec c'est super glissant. On est comme sur une pente recouverte de glace. C'est les sports d'hiver au mois d'août. On feinte en fixant des liteaux qui servent de cale-pieds.

Marie-Laure m'aidera à poser le pare pluie avant son départ et la fin de mes "vacances".

Il me reste le week-end pour poser le couloir le long du mur et le littelage :


Ensuite, je reprend le petit manège pour monter les tuiles. Voilà le travail de 3 soirées.

C'est là que j'ai une petite surprise en commençant la dernière palette (celle commandée pour remplacer celles posées côté sud).
Une étiquette sur l'arrière de la palette (posée le long de la caravane) m'intrigue. Je fais bien de la lire avant de tout monter :
Là je ris un peu jaune, non pas à cause de la couleur de l'étiquette mais en me demandant s'il ne va pas falloir redescendre les deux palettes que j'ai montées...
Je stoppe donc mon activité grutage manuel et passe un petit coup de téléphone au fournisseur et prend des échantillons de chaque production pour aller le voir dès que possible.

En attendant, je pose le couloir côté pignon :


Après contrôle et essais avec le fournisseur il apparait que les 2 productions ne semblent pas incompatibles. OUF !

Je fini donc le grutage et pose les tuiles dans le week-end. Par contre, il faut bien panacher les productions pour ne pas avoir des parties de toit de teinte différentes.

La sortie de toit pour le conduit de cheminé est calculé un peu juste à mon goût, il ne laisse aucune marge de pause :

Voilà le résultat à la fin du mois :



Encore quelques finitions vous me direz, c'est pas faux !

Pour finir, je réitère mes remerciements à tous ceux qui sont passés sur le chantier pour m'aider.