jeudi 13 novembre 2014

Operation toiture (août)

Alors au mois d'août que s'est-il passé ?

La météo étant incertaine, je décide de monter à nouveau un chapiteau pour pouvoir finir de mettre la paille sur les derniers caissons malgré ces aléas.

Seul, l'opération est délicate il me manque un ou deux bras pour tenir et visser les éléments. Je monte donc la structure à plat pensant pouvoir la hisser ensuite par rotation. Or, si tous les éléments sont assez légers l'ensemble fait sont poids et il m'est impossible de monter l'ensemble. Manu viendra me donner un coup de main pour finir de le mettre en place. Mais on aura dû démonter en partie car c'est trop lourd même pour deux.

Et comme on est deux on a même le temps de remplir 3 caissons de paille.
On aura aussi le temps de préparer le dernier caisson en comblant les espaces entre le mur et les planches avec un mélange paille chaux.

Alors comme je vous ai dit le temps est incertain et mon chapiteau n'aura pas eu raison de l'orage de la nuit.

Tout ça pour ça ! Hé oui... Heureusement, j'ai tout de même bâché sous le chapiteau.
Manu m'aidera encore pour défaire le mikado.

Je reprend le bourrage de paille des espaces à combler lors de créneaux météo favorables.

Il faut également maçonner le mur pour qu'il fasse un support lisse pour la pose des couloirs. Je ne l'ai pas fait tout de suite sur le premier pan et il va falloir le faire plus tard (mais c'est plus long de le faire après).

Je met une planche et coule ma chaux par derrière en la vibrant.


Il faut également recouvrir la paille d'argile avant de plancher.

Je fini également la préparation du dernier caisson par la pulvérisation de kaolin. Comme ça nous allons pouvoir le combler de paille dès l'arrivée de ma nouvelle équipe.

Dès l'arrivée de Marie-Laure, Camille et Bob on s'affaire à monter les derniers ballots en faisant la chaine.
En pleine action :
Le petit outil posé sur la paille s'appelle un persuadeur. C'est utile pour faire rentrer les bottes. Un gros marteau pour la paille en quelques sortes.

Une petite pause :

Une fois tout monté, c'est rapide à 4, il faut combler tous les interstices :


Puis enduire d'argile bien entendu.

Maintenant on laisse sécher avant de plancher. Mais c'est moins rapide quand la météo est médiocre.
En attendant, et comme je n'ai pas besoin de tout le monde pour le toit, Camille et Bob nettoient le hérisson commencé cet hiver qui s'est rempli de paille.




On stocke également le surplus de paille (pris par sécurité) dans la grange. Ca commence à bien se dégager le chantier.

Une fois l'argile sec, on finit de plancher, certains s'affaire sur le toit :

Et d'autres découpent les planches à la côte :

Et voilà c'est fini de plancher :





Il reste à tout recouvrir de kaolin :

On attend que ça sèche avant de mettre le pare pluie.

Alors là, ce n'est pas une mince affaire. Et oui même sec c'est super glissant. On est comme sur une pente recouverte de glace. C'est les sports d'hiver au mois d'août. On feinte en fixant des liteaux qui servent de cale-pieds.

Marie-Laure m'aidera à poser le pare pluie avant son départ et la fin de mes "vacances".

Il me reste le week-end pour poser le couloir le long du mur et le littelage :


Ensuite, je reprend le petit manège pour monter les tuiles. Voilà le travail de 3 soirées.

C'est là que j'ai une petite surprise en commençant la dernière palette (celle commandée pour remplacer celles posées côté sud).
Une étiquette sur l'arrière de la palette (posée le long de la caravane) m'intrigue. Je fais bien de la lire avant de tout monter :
Là je ris un peu jaune, non pas à cause de la couleur de l'étiquette mais en me demandant s'il ne va pas falloir redescendre les deux palettes que j'ai montées...
Je stoppe donc mon activité grutage manuel et passe un petit coup de téléphone au fournisseur et prend des échantillons de chaque production pour aller le voir dès que possible.

En attendant, je pose le couloir côté pignon :


Après contrôle et essais avec le fournisseur il apparait que les 2 productions ne semblent pas incompatibles. OUF !

Je fini donc le grutage et pose les tuiles dans le week-end. Par contre, il faut bien panacher les productions pour ne pas avoir des parties de toit de teinte différentes.

La sortie de toit pour le conduit de cheminé est calculé un peu juste à mon goût, il ne laisse aucune marge de pause :

Voilà le résultat à la fin du mois :



Encore quelques finitions vous me direz, c'est pas faux !

Pour finir, je réitère mes remerciements à tous ceux qui sont passés sur le chantier pour m'aider.

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